mercredi 23 février 2011

Demain.

Enfin.
Le film sera vu.
Il était plus que temps.

Ce sentiment d'arriver à la fin, faussé par le fait que ce devrait être le début. Faire un film, c'est en théorie le faire pour qu'il soit vu, pas le faire pour le faire. Mais quand même. Il persiste un sentiment d'être arrivé jusqu'au bout de l'aventure, plutôt que le sentiment que l'aventure commence.
On verra de quoi sera faite la suite.

J'ai arrêté de rêver que la copie projetée n'avait pas de son ou qu'il n'y avait pas de copie du tout à la projection. Mais je ne serai pourtant rassurée que lorsque le film commencera dans la salle, quand je verrai le premier carton et entendrai les sifflements du début, entendu et vu déjà mille fois.
Mais en attendant, une part de doute persiste malgré tout. Et si on ne projetait pas le bon film? Toutes ces invitations, tous ces amis présents pour voir mon film et on projette par erreur Top Secret ou Airplane.
Scandale.

Maintenant, je rêve que je vais à la radio, à l'émission Désautels qui était, dans mes songes, enregistrée dehors, au coin des rues Drolet et Jean-Talon. Au bout d'un moment, Michel Désautels et la météorologue Ève Christian me laissaient seule au coin de la rue. Seule avec leur émission. J'ai parlé de plein d'affaires dont je ne me souviens plus.
J'y serai tout à l'heure, à Désautels, en espérant qu'on ne me laissera pas seule.

Un si long processus pour arriver au bout avec 75 minutes d'images et de son sur un tape. On est bien peu de chose.

D'ailleurs, à tous ceux que je croise et qui me demande: maintenant que ton film est fini, tu travailles sur quoi?
Je travaille sur rien man. Rien pantoute.
À demain.
S.

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