mardi 21 avril 2009

B-roll

J'ai en ma possession un trésor inestimable.
4 belles bobines (et babette la baleine fait de bien belles bulles, tant qu'à y être) de super 8.
Vedette desdites bobines? Faulkner, évidemment.
Ben, en tout cas j'espère.
Si je transfère ça et que je découvre des images de nonnes jouant au volley-ball, je risque d'être un brin déçue.

Quoique.

Bref, tout ça pour vous dire que j'ai ça.
Dans mes mains.
Et je vais transférer ça betôt.
Alors oui, je suis juste une agace, j'ai aucune idée encore de ce qu'il y a dessus.
Ben quoi, le suspense, ça ne vous dit rien?
Ce que vous êtes stricts.

S.

jeudi 16 avril 2009

R.I.P. batterie #2

Bon.
Nitrofilms (représenté ici par votre humble serviteure, si ça se dit) a bel et bien perdu une pièce de son cher équipement de tournage.
Ne vous inquiétez pas, on sait encore où habite Faulkner, c'est pas lui qu'on a perdu.
On a perdu une batterie de caméra.

Snif.

La pauvre s'oxyde quelque part dans un fossé entre St-André-Avellin et Montréal, en passant par les petites routes.
Si votre cheval joue avec une roche rectangulaire, telle un monolithe d'un film connu, vous, gens de Brownsburg-Chatham, questionnez-vous.

Peut-être que vous vous en sacrez de notre perte, mais pas nous, en tout cas, pas moi.
C'est cher ces petites bêtes-là.
Je parle de la batterie. Quoiqu'un cheval, c'est cher aussi.

En tout cas. Si jamais vous avez de l'équipement pour caméra Panasonic P2 à vendre, faites-moi signe. On est ben fort sur l'usagé.
On est déjà un peu usagé nous-mêmes.

S.

En passant, c'est la fête de mon producteur de frère aujourd'hui. Bonne fête PM!
C'est aussi la fête de Capitaine Nô ça a l'air. C'est mon nouvel ami facebook.

samedi 11 avril 2009

Changement au programme

Les plus futés auront remarqué un changement dans le titre du blog.
Les autres n'auront pas remarqué, mais comme je viens de le dire, ça fait pareil.

Sachez, chers lecteurs, que la demande vient de haut lieu.
Mister Faulkner lui-même, sujet dudit film. 

C'est pas rien.

Comme j'ai piqué mon titre sur celui d'une de ses chansons, il a bien le droit de me corriger l'apostrophe (dans r'viendre) et je me suis pliée à la demande avec grâce.
Voici qui est fait.
Il y a aussi eu discussion autour du «J'm'en VA(s) r'viendre».
J'avais écrit vas. 
Il me suggère va.

J'avais mis un S parce que ce «va» veux dire «vais», à la première personne du singulier.
Mais comme c'est anyway un «vais» joualisé, est-ce que «va» pas de S ne suffirait pas?

C'est si dur d'écrire faussement mal, je vous assure.
Les linguistes lecteurs de ce blog nous viendront peut-être en aide.

Mais ce changement de titre veut également dire:
1. Que Faulkner connaît l'existence de ce blog
2. Qu'il l'a consulté
3. Que je vais devenir nerveuse à l'écriture...

Bref. J'essaierai de ne pas trop me censurer, mais qui sait.
Je suis si faible.

Sur ce, je vous reparle bientôt du show au divan orange.
Si vous l'avez vu, tant mieux.
Si vous n'y étiez pas, tant pis.
Je dirais même: Shame on you.

Joyeuses pâques et n'abusez pas des bonnes choses même si le carême est fini.
Et regardez donc Jésus de Nazareth de Zeffirelli. C'est plein de miracles et de bonnes intentions.
S.



mercredi 8 avril 2009

Faulkner et son orchestre en spectacle

Ce soir, mercredi, Faulkner et sa bande au Divan orange à Montréal.
C'est vers 22h00 que ça dit sur le site.
Vous pouvez ben les croire.

dimanche 5 avril 2009

Et un problème de réglé, un!

Eille.
J'ai changé les paramètres de commentaires.
Vous pouvez en laisser maintenant, qui que vous soyez.
Bon. maintenant, allez regarder les photos en dessous.
S.

Les images qui vont avec le message d'avant.

Et bien voilà.
J'ai trouvé le temps d'aller chercher mes photos chez Lozeau, au retour de la cabane à sucre (burp). Voici donc quelques images de notre périple St-Andréesque.
Vous m'en donnerez des nouvelles.



Faulkner attendant le moment de vérité...


Le batteur, Vincent Piétracoup


Le bassiste, Pascal Andrus


Carl Prévost, le chef d'orchestre et guitar hero...

Geneviève Perron qui filme, Mario Lafrance, joueur de pedal steel en background


Le set list (en fait, la moitié seulement... long show)


Les guitares...

Et maintenant, le show!

Faulkner seul en scène


Carl et la guitare mitraillette


Tout le band en action


Pendant ce temps, Marie-France, passée de productrice à assistante-monteuse, transfert le tournage on the fly...


La cigarette (une des...) bien méritée après le show. Le repos du guerrier.


Le repos des autres guerriers se fera là


Mais la nuit a été courte et voici notre air du matin, chacun sur sa dalle de ciment devant les chambres de La licorne...
De gauche à droite: Bruno Pucella, preneur de son, Geneviève Perron, directrice photo et Marie-France Côté, productrice.
Suivra un deux oeufs bacon + café en lisant le journal de Montréal à Montebello. Aucune photo à l'appui, mais vous avez ma parole.

Voilà.
C'était le portrait accéléré du spectacle.
Si on pouvait flipper l'ordinateur, ça aurait l'air en action. N'essayez pas ça à la maison, ça brise les machines.

S.

St-André-Avellin, ville de l'avenir

J'attendais d'avoir en main quelques clichés de notre dernier tournage dedans les régions pour vous raconter quelques charmantes anecdotes sur ce dit tournage. Or, vivant quotidiennement dans le passé, je dois encore aller porter, faire développer et ensuite aller chercher mes beaux firmes 35mm su Lozeau (peut-être même que tous les Jean Coutu de ce monde ne développent plus de la vieille pellicule comme j'aime tant). Et donc, brunch allongé du samedi oblige, j'ai manqué de 2 belles grosses minutes les heures d'ouverture des magasins.
Alors les photos attendront, mais voici les anecdotes.
Ça fera deux messages, j'aurai l'impression d'être vachement productive.

Ainsi, en un joyeux vendredi midi du mois de mars de l'an de grâce 2009 (au fond de moi, je crois avoir choisi mon sujet en fonction des heures de tournage... Film de musique = se lever pas de bonne heure. Choix judicieux.), nous louâmes une formidable fourgonnette dont les sièges baquets si facilement renversables m'ont émerveillée pendant des heures. Le but de l'opération: donner un break à mon véhicule si joliment nommé Rodéo-Guy Contour Sport et fitter 6 dans le même véhicule.
On regarde pas la dépense.

Direction: St-André-Avellin, charmant patelin sis dedans les Outaouais. La mairesse s'appelle Thérèse Whissell et a l'air de ça: 

Mais on ne l'a pas rencontrée. Le but de notre visite était tout autre que le tourisme et les rencontres diplomatiques (quoique...). En effet, Stephen Faulkner et son orchestre (dixit le principal intéressé) y faisaient leur premier spectacle ensemble, occasion rêvée d'aller filmer tout ça. Nous avions l'autorisation pour notre filmage (paraphrasant ainsi la responsable de la salle de spectacle), un véhicule confortable et des bouteilles d'eau, de même que le sus nommé chanteur à notre bord. Que pouvait-il nous arriver de grave? Tout était prévu. 
Et justement, tout s'est bien passé. À quoi vous attendiez-vous, amateur d'histoires croustillantes? 


Si nous pensions arriver dans une petite salle de région, quelle ne fut pas notre surprise d'arriver plutôt dans une grande salle de région, full commanditée au son par la marque européenne de micro Sennheiser. Big shot St-André-Avellin, rien de moins. Après un sound check tout ce qu'il y a de plus régulier (mis à part les quelques sueurs qui ont coulées du front de Bruno notre preneur de son, dues aux soucis occasionnés par une console trop neuve - quand je vous disais big shot), nous avons eu l'immense privilège de visiter de façon tout à fait impromptue la boutique équestre de la Petite Nation qui, comme son nom l'indique, est une boutique équestre.

C'est donc à une séance de magasinage de bottes de cowboys, chemises western et autres artéfacts à franges que nous avons participé à notre grande surprise. Si les selles et autres éperons ont été laissés au magasin, notre Stephen est ressorti avec une magnifique chemise noire avec broderies ton sur ton. Très chic. Elle fut étrennée sur le champ lors du concert du soir qui revêtait un aspect très spécial pour Faulkner. 

Il y avait en effet belle lurette que le grand Cassonade n'avait pas foulé le sol d'une scène en compagnie d'un groupe. Ses derniers spectacles en lice avait plutôt été en solo et assez espacés par les années passées. L'émotion était palpable, pour reprendre une expression consacrée, malgré le stress du retour sur les planches en si bonne compagnie.

Outre les petits blancs de mémoire en cours de route, le spectacle a été plutôt réussi et notre ami Faulkner semblait ne plus vouloir quitter la scène après avoir finalement chanté en rappel, après plus de 2 heures de spectacle, son hit Si j'avais un char. Le plaisir d'être sur scène à faire de la musique qui torche semblait évident. Outre quelques plaintes de petites madames à billets de saison comme quoi le son était trop fort (on parle ici d'un groupe de rock qui joue fort), la foule semble avoir beaucoup apprécié le retour en grande formation de Faulkner.
Et nous aussi.

Nous avons fini la soirée épuisés, après 12 heures de tournage presque non-stop (j'exagère à peine), en prenant quelques quilles de 50 sur place, à jouer aux dards du bar-salon motel La licorne qui nous a aussi accueilli dans ses chambres grandeur garde-robe pour la nuit. Nous avons eu le temps de trinquer à mes 28 ans qui arrivaient le soir même et à faire jouer des chansons louches sur le juke-box qui, nous l'avons appris à nos dépends, jouait par-dessus le stéréo du bar. Pat Benatar en même temps que I Can't Dance de Genesis, c'est un peu comme un gâteau au steak. 
Bizarre.

Sur ce, je vous reviens avec quelques photos sous peu.
À bientôt
Sarah

vendredi 3 avril 2009

Dans une autre vie

L'entend-on cruiser Julie Snyder avant sa toune?
Mystère...

mercredi 1 avril 2009

Prêt, pas prêt j'y vais

Ça y est.
L'aventure Faulkner (et l'aventure blog...) est commencée.
En fait, comme dans toutes les autres sphères de ma vie (à commencer par le paiement des comptes et mes renouvellements de cartes), je suis un peu en retard puisque le tournage du film J'm'en vas reviendre s'est amorcé en janvier dernier.
Mais vieux motard que jamais dirait Mom Boucher et voilà, je commence à vous donner des nouvelles.
Enfin. Je dis vous.
Pour l'instant il n'y a personne et ce blog blogue dans le beurre.
Mais je ne doute pas que vous veniez bientôt m'accompagner dans ce périple documentant le documentaire.

D'ailleurs, faisons les choses dans l'ordre. Ce post sera peut-être un peu long (une fois n'est pas coutume et je suis paresseuse, alors ça se raccourcira sous peu), mais permettez-moi de vous présenter de quoi il sera question ici.

Cette humble page se voudra un carnet de bord, un calepin tripledoublevé visant à noter des moments, des anecdotes, des souvenirs de la production du documentaire que j'ai commencé à tourner sur Stephen Faulkner, alias Cassonade dans une autre vie.

Faulkner. Stephen Faulkner.

Oui oui, vous le connaissez, ne faites pas semblant, je ne vous croirai pas.
Porte-poussière. En claquant la porte. Mon grand cheval noir d'amour. J'm'en vas reviendre. Le météor. Doris.
Ok d'abord.

Si j'avais un char.

Bon. Vous voyez bien que vous le connaissez.

Voilà déjà 4 ans, si ce n'est 5, que j'ai commencé à fréquenter cette drôle de bête appelée Faulkner. À cette époque, son alliance avec son gérant et la compagnie de disques La tribu venait à peine de s'achever (un peu brutalement). Son alliance avec sa blonde de l'époque aussi. L'appartement qui allait avec n'était plus et il chantait de temps en temps au Verre Bouteille ou ailleurs, seul à la guitare, pour la poignée de fans présents. C'est là que je me suis présentée à lui, le soir de ses 51 ans, avec la formule gagnante: «j'aimerais faire un documentaire sur vous». La réponse a été toute aussi gagnante: «dépêche-toi, parce que j'arrête», avant de m'écrire son numéro de cellulaire sur une napkin. C'était avant qu'il ne l'échappe dans les toilettes.
Le cellulaire, pas la napkin.
Bref, c'est à partir de ce moment-là que j'ai commencé à aller le rencontrer à son bar fétiche, l'Inspecteur épingle et qu'il a commencé à me raconter sa vie. Et nous voici, quelques années plus tard, avec quelques sous en poche (mais si peu), une caméra à la main et un micro au-dessus de lui à essayer de capter les moments de sa vie.

À mes côtés, Marie-France du même nom (Côté...) à la production et mon frère PM comme grand argentier, Geneviève Perron et Jonathan Decoste à la caméra, Bruno Pucella au son. Parfois, il y aura Marie-Alexandre Kerouac comme assistante à la réalisation. Et moi, derrière, qui cumule les jobs de réalisatrice, scénariste, recherchiste, téléphoniste, assistante de prod, comptable, productrice, technicienne en vrac, chauffeuse, blogueuse et j'en passe.
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour le cinéma...

Je vous invite donc à me suivre dans mes pérégrinations documentaires. Il y aura ici des mots, des photos, de la vidéo, de l'audio et peut-être même du rodéo. Mais ça, c'est plus parce que ça rime. Venez me voir de temps en temps, j'aurai des choses à dire en masse. Et n'hésitez pas à me laisser vos commentaires, en autant qu'ils soient polis. J'aime les gens polis.

Sur ce, à bientôt les tout petits.
Sarah