Ça y est.
L'aventure Faulkner (et l'aventure blog...) est commencée.
En fait, comme dans toutes les autres sphères de ma vie (à commencer par le paiement des comptes et mes renouvellements de cartes), je suis un peu en retard puisque le tournage du film J'm'en vas reviendre s'est amorcé en janvier dernier.
Mais vieux motard que jamais dirait Mom Boucher et voilà, je commence à vous donner des nouvelles.
Enfin. Je dis vous.
Pour l'instant il n'y a personne et ce blog blogue dans le beurre.
Mais je ne doute pas que vous veniez bientôt m'accompagner dans ce périple documentant le documentaire.
D'ailleurs, faisons les choses dans l'ordre. Ce post sera peut-être un peu long (une fois n'est pas coutume et je suis paresseuse, alors ça se raccourcira sous peu), mais permettez-moi de vous présenter de quoi il sera question ici.
Cette humble page se voudra un carnet de bord, un calepin tripledoublevé visant à noter des moments, des anecdotes, des souvenirs de la production du documentaire que j'ai commencé à tourner sur Stephen Faulkner, alias Cassonade dans une autre vie.
Faulkner. Stephen Faulkner.
Oui oui, vous le connaissez, ne faites pas semblant, je ne vous croirai pas.
Porte-poussière. En claquant la porte. Mon grand cheval noir d'amour. J'm'en vas reviendre. Le météor. Doris.
Ok d'abord.
Si j'avais un char.
Bon. Vous voyez bien que vous le connaissez.
Voilà déjà 4 ans, si ce n'est 5, que j'ai commencé à fréquenter cette drôle de bête appelée Faulkner. À cette époque, son alliance avec son gérant et la compagnie de disques La tribu venait à peine de s'achever (un peu brutalement). Son alliance avec sa blonde de l'époque aussi. L'appartement qui allait avec n'était plus et il chantait de temps en temps au Verre Bouteille ou ailleurs, seul à la guitare, pour la poignée de fans présents. C'est là que je me suis présentée à lui, le soir de ses 51 ans, avec la formule gagnante: «j'aimerais faire un documentaire sur vous». La réponse a été toute aussi gagnante: «dépêche-toi, parce que j'arrête», avant de m'écrire son numéro de cellulaire sur une napkin. C'était avant qu'il ne l'échappe dans les toilettes.
Le cellulaire, pas la napkin.
Bref, c'est à partir de ce moment-là que j'ai commencé à aller le rencontrer à son bar fétiche, l'Inspecteur épingle et qu'il a commencé à me raconter sa vie. Et nous voici, quelques années plus tard, avec quelques sous en poche (mais si peu), une caméra à la main et un micro au-dessus de lui à essayer de capter les moments de sa vie.
À mes côtés, Marie-France du même nom (Côté...) à la production et mon frère PM comme grand argentier, Geneviève Perron et Jonathan Decoste à la caméra, Bruno Pucella au son. Parfois, il y aura Marie-Alexandre Kerouac comme assistante à la réalisation. Et moi, derrière, qui cumule les jobs de réalisatrice, scénariste, recherchiste, téléphoniste, assistante de prod, comptable, productrice, technicienne en vrac, chauffeuse, blogueuse et j'en passe.
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour le cinéma...
Je vous invite donc à me suivre dans mes pérégrinations documentaires. Il y aura ici des mots, des photos, de la vidéo, de l'audio et peut-être même du rodéo. Mais ça, c'est plus parce que ça rime. Venez me voir de temps en temps, j'aurai des choses à dire en masse. Et n'hésitez pas à me laisser vos commentaires, en autant qu'ils soient polis. J'aime les gens polis.
Sur ce, à bientôt les tout petits.
Sarah