mercredi 1 avril 2009

Prêt, pas prêt j'y vais

Ça y est.
L'aventure Faulkner (et l'aventure blog...) est commencée.
En fait, comme dans toutes les autres sphères de ma vie (à commencer par le paiement des comptes et mes renouvellements de cartes), je suis un peu en retard puisque le tournage du film J'm'en vas reviendre s'est amorcé en janvier dernier.
Mais vieux motard que jamais dirait Mom Boucher et voilà, je commence à vous donner des nouvelles.
Enfin. Je dis vous.
Pour l'instant il n'y a personne et ce blog blogue dans le beurre.
Mais je ne doute pas que vous veniez bientôt m'accompagner dans ce périple documentant le documentaire.

D'ailleurs, faisons les choses dans l'ordre. Ce post sera peut-être un peu long (une fois n'est pas coutume et je suis paresseuse, alors ça se raccourcira sous peu), mais permettez-moi de vous présenter de quoi il sera question ici.

Cette humble page se voudra un carnet de bord, un calepin tripledoublevé visant à noter des moments, des anecdotes, des souvenirs de la production du documentaire que j'ai commencé à tourner sur Stephen Faulkner, alias Cassonade dans une autre vie.

Faulkner. Stephen Faulkner.

Oui oui, vous le connaissez, ne faites pas semblant, je ne vous croirai pas.
Porte-poussière. En claquant la porte. Mon grand cheval noir d'amour. J'm'en vas reviendre. Le météor. Doris.
Ok d'abord.

Si j'avais un char.

Bon. Vous voyez bien que vous le connaissez.

Voilà déjà 4 ans, si ce n'est 5, que j'ai commencé à fréquenter cette drôle de bête appelée Faulkner. À cette époque, son alliance avec son gérant et la compagnie de disques La tribu venait à peine de s'achever (un peu brutalement). Son alliance avec sa blonde de l'époque aussi. L'appartement qui allait avec n'était plus et il chantait de temps en temps au Verre Bouteille ou ailleurs, seul à la guitare, pour la poignée de fans présents. C'est là que je me suis présentée à lui, le soir de ses 51 ans, avec la formule gagnante: «j'aimerais faire un documentaire sur vous». La réponse a été toute aussi gagnante: «dépêche-toi, parce que j'arrête», avant de m'écrire son numéro de cellulaire sur une napkin. C'était avant qu'il ne l'échappe dans les toilettes.
Le cellulaire, pas la napkin.
Bref, c'est à partir de ce moment-là que j'ai commencé à aller le rencontrer à son bar fétiche, l'Inspecteur épingle et qu'il a commencé à me raconter sa vie. Et nous voici, quelques années plus tard, avec quelques sous en poche (mais si peu), une caméra à la main et un micro au-dessus de lui à essayer de capter les moments de sa vie.

À mes côtés, Marie-France du même nom (Côté...) à la production et mon frère PM comme grand argentier, Geneviève Perron et Jonathan Decoste à la caméra, Bruno Pucella au son. Parfois, il y aura Marie-Alexandre Kerouac comme assistante à la réalisation. Et moi, derrière, qui cumule les jobs de réalisatrice, scénariste, recherchiste, téléphoniste, assistante de prod, comptable, productrice, technicienne en vrac, chauffeuse, blogueuse et j'en passe.
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour le cinéma...

Je vous invite donc à me suivre dans mes pérégrinations documentaires. Il y aura ici des mots, des photos, de la vidéo, de l'audio et peut-être même du rodéo. Mais ça, c'est plus parce que ça rime. Venez me voir de temps en temps, j'aurai des choses à dire en masse. Et n'hésitez pas à me laisser vos commentaires, en autant qu'ils soient polis. J'aime les gens polis.

Sur ce, à bientôt les tout petits.
Sarah

11 commentaires:

  1. je suis 100% avec toi et jai hate de voir le résultat et longue vie a Faulkner !!!

    RépondreSupprimer
  2. Bonne courage Sarah ! Ce cumul des fonctions rappelle un tas de souvenirs à mon père - bons ou mauvais ? il n'a pas encore tranché. Quoi qu'il en soit, je vais suivre l'aventure attentivement. Ça va sûrement être bon, d'autant plus que le sujet est en or. J'irais bien au Divan Orange, mais j'ai encore un tas de couches à salir. D'ailleurs, merde !

    Éloi

    RépondreSupprimer
  3. Sans être impolie, tu as fait l'agace la session passée en nous présentant de courts, trop courts extraits de ton documentaire. Donc, pour assouvir ma curiosité et aussi pour t'encourager, je vais "reviendre" souvent sur ton blog pour suivre tes (folles?) aventures :)

    Samantha

    RépondreSupprimer
  4. Je fais de la publicité insidieuse on dirait...

    RépondreSupprimer
  5. Je suis vraiment heureux de retrouver ton humour sur ton blog! Qu'est-ce que tu veux, on s'ennuie des bons profs...(bon, je vais arrêter de faire mon lèche-bottes là...y'a poli, et poli, hein!) C'est clair que je vais suivre cette aventure!

    Et je termine avec ces deux mots "D'emblée" et "tergiverser".

    Jonathan

    RépondreSupprimer
  6. Je suis pas trop inscrite à cette affaire-là de blog...
    J'espère que ce que je vais écrire va quand même apparaître... Tu pourras peut-être me le confirmer par une autre source... genre une message normal hotmail qui dit "c'est correct annie, on peut lire quand tu écris". ...
    Je dois dire que j'explore le medium en même temps que je concrétise mon intérêt pour ton beau travail. Je me disais que j'aurais besoin de ça aussi, des lecteurs variés, pour aider mes défaillances de discipline et me faire écrire plus souvent sur un sujet précis plutôt que sur 1000 petite mardes dans des boîtes à courriels de mes amis qui sont au bureau à l'heure où je leur envoie.
    Mais t'as toute gâché Fortin.
    T'écris trop bien. Encore une fois, je vais juste venir lire tes affaires et regarder tes portraits et il va être 6h30 et le temps de souper quand je vais avoir fini ma journée sans m'être commise moi aussi au blog.
    AnnieS

    RépondreSupprimer
  7. Tu vois, je suis obligée de t'écrire sous "ANONYME" tellement je ne comprends pas bien comment faire partie de la gang.
    annies

    RépondreSupprimer
  8. Jolie utilisation du mot Pérégrination. Je te suis dans l'aventure!

    RépondreSupprimer
  9. intriguant.. ne pourrais tu pas mettre la fonction "abonnés fidèles" en marche?

    RépondreSupprimer
  10. claude beaudin6 mai 2009 à 16:24

    merci de faire ce film sur Stephen Faulkner...
    il est un des plus grands pour moi..

    J'ai eu la chance de le voir live il y a 3 ans
    a Tadoussac..et j en fut tres ému..

    RépondreSupprimer
  11. Y'était temps, hehe
    Bien que je soie dans cette génération où Faulkner s'est moins démarquer... Soit; Chu trop jeune pour ce temps la moi! Je suis ravie qu'un documentaire soit fait en son honneur. Il a dequoi se démarquer le gars. J'espère donc que ce documentaire sera un succès.

    La belle fille de Cassonade
    Audrey Poirier

    RépondreSupprimer